Ne manquez pas la Fête des associations, samedi 15 septembre de 10 h à 18 h à Compiègne. Plus de 300 associations de l’agglomération de la région de Compiègne vous présenteront leurs activités au Parc de Songeons, sur le parking de la tour Jeanne d’Arc, rue d’Austerlitz et aux salles Saint-Nicolas.

Bien entendu, l'association Compiègne-Shirakawa y sera. Notre stand sera dans situé dans le parc Songeons, avec les autres associations de jumelage. C'est l'occasion de venir à notre rencontre et de découvrir nos différentes activités.

Par ailleurs, ce jour-là, la Ville organise un accueil des nouveaux Compiégnois. Elle propose une visite guidée de la ville à 9 h au départ de l’Office de Tourisme, place de l’Hôtel de Ville. Cette visite sera suivie d'un accueil par les élus de la Ville à 10 h 30, dans les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville.

Ce n'est pas un nouveau film mais la version restaurée d'un film de 1953 qui est sorti le 5 septembre 2018 : Anatahan.

Un groupe de pêcheurs et soldats japonais échoue en 1944 sur l’Île d’Anatahan, qu’ils trouvent déserte à l’exception d’un couple. Ignorant la défaite du Japon puis refusant d’y croire, attendant l’arrivée d’un ennemi qui n’existe plus, ils en viennent à se faire la guerre entre eux pour la possession de l’unique femme à leur portée : Keiko, surnommée la Reine des Abeilles.

Il s'agit du dernier film du réalisateur Josef von Sternberg. Autrichien, il a réalisé 25 films en 33 ans de carrière.

Anatahan sort dans une dizaine de villes. Jacques Rivette l'a qualifié de "meilleur film japonais". S'il passe près de chez vous, profitez-en !

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Ça y est : Invasion, le dernier film du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa, arrive dans les salles françaises. À partir du 5 septembre, vous pourrez le voir dans une quarantaine de villes en France. C'est peu. Kurosawa a pourtant l'habitude de réaliser des films avec beaucoup de style. Mais une ambiance toujours un peu inquiétante.

Pourquoi tout le monde change-t-il soudainement de comportement ? Etsuko est-elle la seule à se rendre compte que son amie, son patron, son mari ne sont plus tout à fait les mêmes ? Peu à peu, elle réalise que les humains sont en train de perdre leurs émotions...

Invasion marque une nouvelle collaboration entre Kiyoshi Kurosawa et le scénariste Hiroshi Takahashi, vingt ans après Serpent's Path. "A chaque fois que nous sommes ensemble sur un projet, nous finissons toujours par y mettre une touche d’effroi", explique Takahashi. Pourtant, il se défend d'avoir écrit un film uniquement fait pour effrayer. Il s'agissait surtout de dépeindre une chose incroyable qui se déroule directement sous les yeux des personnages et des spectateurs.

Invasion est tiré d’une pièce de théâtre bien connue au Japon intitulée Sanpo suru shinryakusha du metteur en scène Tomohiro Maekawa. Elle reprend le concept des imposteurs que l’on trouve dans le film L’Invasion des profanateurs de sépultures. Kiyoshi Kurosawa la décrit justement comme un hommage aux films de science-fiction des années 1950.

Tout comme Shokuzai, autre oeuvre de Kiyoshi Kurosawa sortie en France sous la forme de deux films, Invasion a tout d’abord été conçu pour la chaîne de télévision japonaise WOWOW. Cette série initialement découpée en 5 épisodes a été remontée pour être distribuée en un film de 140 minutes.

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Après un samedi et un dimanche japonais, la semaine reste sur la même lignée. Profitez-en !

- Du lundi au vendredi à 17 h 35 : Gérard de par le monde : Japon
Fukui, les maîtres des forêts le lundi
Kyoto, l'empreinte du temps le mardi
Tokyo, la force de la démesure le mercredi
Hiroshima, la cité de la paix le jeudi
Okayama, l'atelier du Japon le vendredi

- Du lundi au vendredi à 19 h : Le Japon vu du ciel
Le grand Nord sauvage le lundi (à 18 h 55)
Du pays de neige à Tokyo le mardi
Le berceau des traditions le mercredi (à 18 h 55)
La terre des dieux, le jeudi (à 18 h 55)
Des îles aux trésors, le vendredi

- Lundi 3/09 à 20 h 50 : Yakuza, de Sydney Pollack
Un ancien détective sort de sa retraite pour enquêter sur l'enlèvement d'une jeune fille par la mafia japonaise. Sydney Pollack dirige Robert Mitchum dans un polar haletant.

- Lundi 3/09 à 22 h 40 : Les sept samouraïs, d'Akira Kurosawa
Dans le Japon du XVIe siècle, des paysans persécutés par une bande de brigands engagent sept samouraïs pour défendre leur village. Le chef-d'œuvre d'Akira Kurosawa en version restaurée.

- Mardi 4 à 9 h 25 et 10 h 10 : Le Japon sauvage

- Mercredi 5 à 2 h 40 (fin de soirée du mardi) : Dis-moi comment tu dors - Au Japon

- Jeudi 6 à 5 h : Meiji Ozawa dirige la "Symphonie n° 7" de Beethoven

- Vendredi 7 à 22 h 25 : Tokyo Girls, les pop girls du Japon
En suivant trois "pop girls", ce documentaire laisse entrevoir la fracture qui s’est peu à peu creusée entre les sexes, dans une société japonaise ultramoderne marquée par l’essor grandissant des relations virtuelles.

- Vendredi 7 à 23 h 20 : Tracks, spécial Japon

La semaine japonaise continue sur Arte. Dimanche 2 septembre, retrouvez 5 documentaires dont 4 inédits.

- 16 h 05 : Un samouraï au Vatican (documentaire, rediffusion)
Retour sur l’épopée extraordinaire de la première ambassade de l’histoire du Japon, à la croisée des enjeux commerciaux, politiques et religieux du XVIIe siècle.

- 17 h 35 : Au royaume des miroirs - A la recherche de l'âme japonaise (documentaire)
À la saison des cerisiers en fleur, et pour saisir l’essence du pays, la réalisatrice Bianca Charamsa part à la rencontre d'artistes japonais, dont l’actrice Kaori Momoi, le grand architecte Tadao Andô, la réalisatrice Naomi Kawase, le plasticien Takahiro Iwasaki, l’écrivain Keiichirô Hirano.

- 18 h 30 : Seiji Ozawa dirige la "Symphonie n° 7" de Beethoven (documentaire)
Le Saito Kinen Orchestra interprète la "7e symphonie" de Beethoven sous la direction de son illustre chef, Seiji Ozawa.

- 19 h 15 : Étonnants jardins - Awaji Yumebutai, Japon (documentaire)
Cinq nouvelles escapades buissonnières dans des jardins contemporains à la rencontre de ceux qui les inventent et les font vivre. Dans ce numéro : c’est au sud du Japon, sur la petite île d’Awaji, que se niche le complexe d’Awaji Yumebutai, dont le nom signifie "une scène pour les rêves".

- 23 h 55 : Seiji Ozawa - Retour au Japon (documentaire)
Élève de Leonard Bernstein et de Herbert von Karajan, le Japonais Seiji Ozawa est l’une des dernières légendes vivantes de la direction d’orchestre. Nourri par un entretien exceptionnel, le portrait d’un maestro exigeant et pédagogue.

Sympa, non ?

Excellente nouvelle : Le cinéma Le Majestic de Compiègne a programmé Silent Voice, le dernier film d'animation japonaise, en VF et en VOST. Nous vous le recommandons vivement.

Prochaines séances en VO : vendredi 31 août à 15 h 40, samedi 1er septembre à 13 h, lundi 3 à 19 h 35, mardi 4 à 13 h 10, jeudi 6 à 13 h et lundi 10 à 19 h 30.

Profitez-en. Il est aussi diffusé en VF à d'autres horaires si vous allez le voir avec de jeunes enfants.

► En savoir plus : majestic-compiegne.fr/film/213314/

Du 1er au 7 septembre, branchez-vous sur Arte. La chaîne propose chaque jour toute une série de documentaires et films en provenance ou concernant ce pays.

Dès le 1er septembre, vous pourrez voir 5 reportages différents.

- À 13 h 25, Le Japon sauvage - le feu et la glace (documentaire)
Le Japon est composé de 6852 îles montagneuses et volcaniques, qui offrent des paysage très contrastés. Les macaques se sont parfaitement adaptés au climat froid de l'île principale, Honshu. Pour affronter le froid, ils s'accordent quelquefois un moment de détente dans les bassins de sources chaudes. Sur l'île d'Hokkaido, les températures...

- À 14 h 10, Le Japon sauvage - Tropical et animal (documentaire)
Loin des gratte-ciel, de la surpopulation et des mégalopoles, une découverte du Japon sauvage, dont les îles sont peuplées d'une faune très variée.

- À 14 h 55, Tokyo, cataclysmes et renaissances (documentaire)
Tokyo, qu est aujourd'hui la plus grande agglomération au monde, n'était au milieu du XIXe siècle qu'une ville modeste nommée Edo, dans un Japon encore féodal. En 1868, l'empereur Meiji entreprend de la moderniser. Un siècle et demi plus tard, cette mégapole futuriste en perpétuelle évolution semble toujours tournée vers l'avenir. Un art du renouvellement en partie hérité de son histoire, car détruite à deux reprises, la ville a su à chaque fois renaître de ses cendres. Le 1er septembre 1923, le séisme du Kanto provoque un incendie qui fait 105 000 morts et détruit la quasi-totalité des quartiers historiques. Le 10 mars 1945, les Américains larguent sur la ville un déluge de bombes, tuant plus de 100 000 personnes et réduisant le centre à néant. L'incroyable résilience des habitants va à nouveau donner des ailes à la reconstruction. Un documentaire adapté de celui de Shinki Iwata.

- À 17 h 05, 360° GEO - Vivre à l'ombre du volcan Iodake
A la rencontre des habitants et des scientifiques de la petite île volcanique de Satsuma Iwojima, au Japon, sur laquelle une éruption de grande ampleur est toujours possible.

- À 20 h 50, Un samouraï au Vatican (documentaire)
En septembre 1613, tandis que l'évangélisation du Japon bat son plein, la première ambassade de l'histoire nipponne traverse les océans à bord d'un galion monumental, à la rencontre du roi Philippe III d'Espagne et du pape Paul V. A sa tête, le samouraï Hasekura Tsunenaga et le moine franciscain Luis Sotelo. Leur mission : négocier l'ouverture d'une route maritime concurrente à celle des Indes, en échange de l'accueil de missionnaires chrétiens au Japon. Les deux hommes ignorent que ce voyage périlleux sur trois continents durera sept ans et les mènera jusqu'au Vatican. Quatre cents ans plus tard, le professeur Jésus San Bernardino part sur les traces de l'expédition.

Et ça continue les jours suivants...

Ce dimanche soir sur 6Ter, nous vous conseillons de regarder ou d'enregistrer le film d'animation japonais "Le Garçon et la bête".

Dans le quartier de Shibuya, à Tokyo, Ren, 9 ans, vient de perdre sa mère avec laquelle il vivait depuis le divorce de ses parents. Refusant l'accueil de ses nouveaux tuteurs, il fugue et se perd dans les rues où il crie sa haine de ses semblables. Son chemin croise celui de Kumatetsu, une bête qui vit à Jutengai, le royaume des monstres. Kumatetsu est l'un des deux prétendants au titre de grand seigneur du monde des bêtes. Mais avant de pouvoir aspirer à cette fonction, il doit former un disciple. Kumatetsu choisit Ren comme apprenti et lui donne un nouveau nom : Kyuta. Mais l'apprentissage se révèle ardu. Kyuta et Kumatetsu sont tous deux impulsifs et ont mauvais caractère. Si les journées d'entraînement sont marquées par les disputes, les progrès du garçon sont évidents...

Ce film a été réalisé par Mamoru Hosoda, que le public français avait découvert avec son 3e long-métrage : "Les enfants loups".

"Le garçon et la bête" est un chef d'œuvre. Ne le manquez pas.

Un nouveau film d'animation japonais, Silent Voice, sort au cinéma ce mercredi 22 août 2018. Nishimiya est une élève douce et attentionnée. Chaque jour, pourtant, elle est harcelée par Ishida, car elle est sourde. Dénoncé pour son comportement, le garçon est à son tour mis à l'écart et rejeté par ses camarades. Des années plus tard, il apprend la langue des signes... et part à la recherche de la jeune fille.

Ce long métrage est tiré d'un manga. En 2015, le premier des sept tomes de « A Silent Voice » paraît en France. Yoshitoki Oima, inspirée par sa mère interprète en langue des signes n’a que 26 ans quand elle signe ici ce premier manga. Il reçoit un succès phénoménal au Japon. En France, la réception est excellente : 250 000 exemplaires vendus depuis la parution, et le prix du meilleur manga à la Japan Expo 2017 (Daruma d’or).

La réalisatrice, Naoko Yamada, est née à Gunma en 1984. Elle a passé son enfance à reproduire des planches de manga et se consacre également beaucoup à la photographie. À l’université d’Art et de design de Kyoto, elle étudie la peinture à l’huile et fait partie du club d’effets spéciaux. Après l’université, elle rejoint Kyoto Animation. Elle commence par dessiner des images intermédiaires sur les dessins animés, puis est promue « Key Animator » sur la série animée Air. Après avoir réalisé un épisode de Clannad, on lui a demandé de faire ses débuts en tant que réalisatrice sur K-On, série à succès.

Elle a enchainé avec la série Tamako Market puis Tamako Love Story pour laquelle elle a reçu le New Face Award au Japan Media Arts Festival. Elle a storyboardé le film entièrement seule, elle a également écrit les paroles de la chanson du générique. Pour Yamada, le plus important est d’observer les gens. Elle se décrit comme une réalisatrice méthodique, qui met l’accent sur la psychologie des personnages. Elle travaille également ses cadrages avec beaucoup de soin. Le film Silent Voice a atteint la deuxième place au box-office Japonais lors de sa sortie en 2016. Le film a depuis reçu de nombreux prix comme le meilleur film d’animation aux Mainichi Film Awards ainsi que le prix du meilleur film d’animation de l’année par l’académie du Japon, l’équivalent de l’académie des Césars, en 2017.

La sortie de ce film est assez confidentielle : 37 salles en France. Profitez de cette fin de mois d'août pour aller le découvrir s'il passe près de chez vous. Vous pourrez le voir à Aulnay-sous-Bois, Bayonne, Bordeaux, Béziers, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Conflans-Sainte-Honorine, Évreux, Hyères-Les-Palmiers, Ivry-sur-Seine, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Poitiers, Saint-Herblain, Saint-Étienne, Strasbourg, Thiais, Toulon, Valence.

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À partir du mardi 17 juillet et pendant 10 jours, le musée Vivenel propose des ateliers sur le thème du Japon, avec des masques de Nô. L'activité commence à 14 h par une visite des collections japonaises. Elle se poursuit avec l'atelier d’arts plastiques dénommé : « Nô grimaces ». L'atelier est destiné aux enfants de 6 à 12 ans. Il est obligatoire de réserver en appelant le 03 44 20 26 04.

Nous avons une pensée pour nos amis japonais, qui subissent actuellement les conséquences d'intempéries inédites sur le Sud du Japon. Notre ville jumelle de Shirakawa n'est pas touchée car seule la moitié sud du pays est victime de ces précipitations massives. Au total, près de 150 morts sont déjà dénombrés, auxquels s'ajoutent de nombreux disparus.

Japan Expo a ouvert ses portes ce jeudi 5 juillet à Villepinte, au Nord de Paris. L'événement se tient du 5 au 8 juillet. Comme chaque année, du manga aux arts martiaux, du jeu vidéo au folklore nippon, de la J-music à la musique traditionnelle, c'est l'événement incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la culture japonaise.

Japan Expo reçoit de prestigieux invités et offre l’occasion de les rencontrer lors de séances de dédicace, de masterclass ou de conférences au cours desquelles ils parlent de leur travail, de leur carrière et de leurs œuvres.

De nombreux groupes, chanteurs et musiciens se produisent sur scène. Tous les genres sont les bienvenus pour montrer la variété de la scène musicale japonaise ! Les jeunes talents comme les artistes confirmés vous font ainsi profiter en live des sons les plus divers : J-rock, RnB, J-pop, hard rock, punk, électro… ou encore musiques d’anime et de jeu vidéo.

Cosplay, démonstrations d'arts martiaux, restauration japonaise, tout le monde y trouvera son bonheur !

Les membres de l'association Compiègne-Shirakawa s'y rendent nombreux !

Sorti en 2006, un chef d'œuvre du Studio Ghibli, Mon voisin Totoro (となりのトトロ), sort en version restaurée au cinéma le 13 juin 2018. Deux petites filles viennent s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital ou séjourne leur mère. Elles vont découvrir l'existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros.

Le totoro est une créature rare et fascinante, un esprit de la forêt. Il se nourrit de glands et de noix. Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques. Il peut voler et est invisible aux yeux des humains. Il existe trois totoros : O totoro (gros), chu totoro (moyen) et chili totoro (petit).

Vous avez adoré ce film ou souhaitez le découvrir ? Alors, un seul conseil, foncez le voir, de préférence en VO, s'il passe près de chez vous. Dans l'Oise, il est à l'affiche à Beauvais. Voici la liste des villes qui l'ont programmé :
Achères
Beaulieu-sur-Mer
Beauvais
Chevilly-Larue
Grenoble
Hérouville-Saint-Clair
La Ferté-Milon
Le Havre
Mimizan
Montbrison
Montreuil
Morestel
Paris
Poitiers
Port-de-Bouc
Saint-Ouen
Saint-Ouen-l'Aumône
Saint-Étienne
Saintes
Val-de-Reuil
Valence

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Le samedi 9 juin, Emiko & Kirisute Gomen se produisent à Ollencourt, sur la commune de Tracy-le-Mont, à une vingtaine de kilomètres de Compiègne. Les membres du groupe viennent du Japon et le cœur de leur musique repose sur un mélange de minyo (chanson traditionnelle populaire japonaise) et de west-toast rock n' roll.

Le concert a lieu à 20 h 30 à l'Horloge, au 56 rue de Nervaise. Tarif : 8 €.
Renseignements et réservations : 03 44 75 38 39
► Voir Emiko & Kirisute Gomen sur Youtube

La fin de l'année scolaire approche. Que vous a-t-on concocté pour les dernières semaines avant l'été ? Eh bien un feu d'artifice d'activités :

• Le 7 juin aura lieu le dernier cours de japonais débutant.
• Le 14 juin se tiendra le dernier cours de japonais avancé.

Et le 28 juin, nous vous proposerons le désormais traditionnel repas de fin d'année. Si vous êtes abonnés à la newsletter, vous recevrez une invitation prochainement.

Attention, le 21 juin, il n'y aura pas d'activité en raison de la fête de la musique.

La ville de Compiègne sollicite l'aide de tous pour l'aider à rénover la Dalle Sacrée, symbole de la victoire des Alliés, située dans la Clairière de l'Armistice à Compiègne.

Victime de l'usure du temps, cette dalle qui appartient à l’Histoire de l’Humanité à travers les deux guerres mondiales, n'a bénéficié d'aucune restauration depuis 1949.

Tous les Compiégnois et les associations de jumelage sont invités à participer à ce projet. Il est lancé via la plateforme web de financement participatif Ulule. Il permettra de maintenir la lisibilité de l'inscription et la conservation de l'intégrité du monument qui sera au cœur du Centenaire de la fin de la Grande Guerre célébré le 11 novembre 2018.

Le projet de rénovation consiste à remettre à neuf la dalle sacrée sculptée dans 400 tonnes de granit de Vire, le même granit que celui de la tombe du Soldat Inconnu de l'Arc de Triomphe. Au centre de la Clairière de l'Armistice, la Dalle Sacrée porte en lettres blanches l'épilogue historique scellé par la signature de l'armistice : « Ici, succomba le criminel orgueil de l'empire allemand vaincu par les peuples libres qu'il prétendait asservir ». Une inscription de l'écrivain franco-suisse, Jean Binet-Valmer.

► Découvrez le projet sur la plateforme web Ulule : https://www.ulule.com/dalle-sacree-compiegne/

Fukushima & ses invisibles est un livre, paru sous forme de cahier d'enquêtes politiques. Paru aux Éditions des mondes à faire, il raconte les conséquences de la catastrophe de 2011. Le 11 mars 2011 un tsunami ravage la côte nord-est du Japon. Les jours suivants, trois réacteurs explosent dans la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. À cette catastrophe s’en est ajoutée une autre : la gestion gouvernementale du désastre.

Loin d’être un « accident » désormais « sous contrôle », le drame se poursuit par mille conséquences plus ou moins visibles : pollution, déplacements de populations, bouleversement des intimités. À travers le récit de six activistes japonais, ce livre tente de penser autrement le désastre nucléaire. Un phénomène qui remet en cause la texture même de la matière doit, aussi, être abordé comme une catastrophe métaphysique.

Les éditeurs ont fait parvenir à plusieurs médias un texte inédit de Sabu Kohso, qui peut-être lu en ligne. Cet ouvrage a par ailleurs donné lieu à une chronique de Géraldine Mosna-Savoye dans l'émission Les chemins de la philosophie de France Culture intitulée : 7 ans après Fukushima, a-t-on tiré les leçons de ce qu’est une catastrophe et de sa gestion ?

► Lire le texte inédit de Sabu Kohso sur sur site LundiMatin
► Écouter la chronique de France Culture sur Fukushima

Ce samedi 12 mai a lieu un atelier jeu de go et calligraphie. Il sera animé par Mako et Armel pour la calligraphie et Frédéric pour le go.

Vous pouvez venir seul ou en famille et choisir votre activité. Soit la calligraphie japonaise, où vous apprendrez à tracer les traits de base et pourrez esquisser vos premiers caractères japonais. Vous repartirez avec vos plus belles réalisations. Soit l'initiation au jeu de go, le fameux jeu de plateau asiatique, dont les règles de base sont très simples. Venez faire des parties endiablées, quel que soit votre niveau.

Le matériel est fourni par l'association. Nous vous suggérons juste d'apporter un gâteau ou une boisson que nous partagerons au moment du goûter.

► Atelier calligraphie et jeu de go
Samedi 12 mars de 14 h à 16 h
Maison de l'Europe, 61 rue Saint-Lazare à Compiègne

Jusqu'au 15 juillet 2018, le musée des impressionnismes de Giverny propose une exposition exceptionnelle montant les influences du japonisme dans la peinture impressionniste et postimpressionniste des pays occidentaux.

L'ouverture commerciale et diplomatique du Japon en 1868 révéla aux artistes occidentaux une esthétique radicalement différente de celle qui leur était enseignée depuis des siècles. Inlassablement réinterprété, le modèle antique régnait sur les arts depuis la Renaissance. L'art japonais proposait un vocabulaire plastique inédit, qui ne tarda pas à inspirer l'ensemble de la création artistique en Europe et aux États-Unis.

L'esthétique de l'Ukiyo-e se fondait sur des codes radicalement différents de ceux enseignés aux élèves de l'École des beaux-arts. L'efficacité de ses images tenait à la vivacité des couleurs, à l'absence de modelé ou de volume des formes traitées en aplats, ainsi qu'à l'originalité de compositions fondées sur l'asymétrie. En outre, comme les impressionnistes, les maîtres de l'estampe ne prétendaient délivrer d'autre message que la célébration de la nature et de la vie contemporaine. Les peintres les plus novateurs furent sensibles au raffinement d'un art qui répondait à leurs aspirations, ouvrant la voie à une véritable révolution esthétique.

Depuis les années 1980, le Japonisme a été l'objet de nombreuses expositions. Le phénomène s'est révélé si vaste qu'il a paru plus pertinent au commissaire de cette exposition d'évoquer ses manifestations au pluriel et de parler d'impressionnismes. L'exposition porte sur son impact dans l'œuvre des peintres de la génération impressionniste et postimpressionniste, des années 1870 à l'aube du XXe siècle. Claude Monet, qui a compté parmi les premiers artistes français à s'intéresser à l'estampe japonaise, est au centre du propos et l'exposition prend tout son sens à Giverny.

► Pour en savoir plus : mdig.fr

Décidément, mai est le moi du cinéma japonais. Avec Senses, un autre film japonais – ou plutôt franco-japonais – sort le 2 mai. Il s'agit de Takara, la nuit où j'ai nagé, des réalisateurs Damien Manivel et Kohei Igarashi.

Les montagnes enneigées du Japon. Comme chaque nuit, un poissonnier part travailler au marché en ville. Takara, son fils de six ans, n'arrive pas à se rendormir. Dans la maison silencieuse, le petit garçon dessine un poisson sur une feuille qu'il glisse dans son cartable. Le matin, sa silhouette ensommeillée s'écarte du chemin de l'école et zigzague dans la neige, vers la ville, pour donner le dessin à son père.

Takara, la nuit où j'ai nagé est la première co-réalisation de Damien Manivel et Kohei Igarashi. Les deux hommes se sont rencontrés au Festival de Locarno où chacun présentait un film. Malgré la barrière de la langue, ils ont sympathisé et ont décidé de faire un film ensemble au Japon. Tandis que Damien Manivel voulait filmer la neige, Kohei Igarashi souhaitait travailler avec un enfant. Ils se sont rendus à Aomori, la région la plus enneigée du Japon, et y ont rencontré Takara, un enfant de six ans, qui les a bouleversés : « Dans la vie, son père est poissonnier et le petit garçon l’entend se lever chaque nuit pour partir au marché. Quand il rentre de l’école, son père dort. Ils se voient donc très peu. Nous avons tâché de raconter ce sentiment complexe d’amour et de distance, dans les pas de Takara. » Une fois sur le plateau, Kohei Igarashi dirigeait les acteurs et son collègue s'occupait de l'équipe technique. Le duo communiquait dans un japonais très simple.

Les réalisateurs ont croisé par hasard Takara dans la rue. S'ils ont su qu'ils avaient trouvé le héros de leur long métrage, les débuts ont été compliqués car le petit garçon était incontrôlable sur le tournage. Les deux metteurs en scène ont alors décidé de s'adapter à sa vie et notamment de faire jouer toute sa famille dans le film.

À sa sortie, ce film n'est programmé que dans dans une vingtaine de salles en France. Profitez-en s'il passe près de chez vous.

► En savoir plus avec Allociné...